1 Objectifs, démarche mise en œuvre
2 Fondamentaux et principes de base considérés
3 Définition et classification des nouvelles « méthodologies »
4 L’acceptabilité des méthodologies « moins-disantes »
5 Retour des premières utilisations de nouvelles méthodologies
6 Évaluation des revendications de bénéfice clinique d’un nouveau traitement
7 Les real world evidences (RWE )
8 Les études observationnelles
9 L’approche d’émulation d’un essai cible
15 Les essais combinés (« sans couture », seamless )
16 Études mono-bras (non comparative)
17 Études à contrôle externe (groupes contrôles synthétiques )
19 Les surrogates (critères de substitution)
19.1 Problématiques méthodologiques
19.3.1 Le LDL cholestérol, un contre-exemple
19.3.2 PFS et OS, un autre contre-exemple
19.3.3 Metastasis-Free Survival dans le cancer de la prostate
21 Les analyses poolées , les méta-analyses
22 Les comparaisons indirectes en remplacement d’études « head to head » manquantes
L’existence d’une association (subject level correlation ) entre un critère intermédiaire (biomarqueurs) et un critère clinique (décès, évènement) n’est pas suffisant pour faire de ce biomarqueur un surrogate, car cette association (lien épidémiologique) ne garantit pas d’une modification provoquée du biomarqueur par le traitement se traduit par un bénéfice proportionné au niveau du critère clinique. Il existe de nombreux exemples de cette limitation (cf. section 19.3.1 par exemple).
La réponse pathologique complète (pCR) est un facteur de risque de récidive dans le cancer du sein précoce. Cependant il n’a pas été possible de démontrer qu’il s’agissait d’un surrogate dans le cadre du traitement néoadjuvant [63]. L’observation qu’un traitement impacte favorablement la pCR ne permet pas d’induire avec certitude qu’il impacte favorablement la récidive.