1 Objectifs, démarche mise en œuvre
2 Fondamentaux et principes de base considérés
3 Définition et classification des nouvelles « méthodologies »
4 L’acceptabilité des méthodologies « moins-disantes »
5 Retour des premières utilisations de nouvelles méthodologies
6 Évaluation des revendications de bénéfice clinique d’un nouveau traitement
7 Les real world evidences (RWE )
8 Les études observationnelles
9 L’approche d’émulation d’un essai cible
15 Les essais combinés (« sans couture », seamless )
16 Études mono-bras (non comparative)
17 Études à contrôle externe (groupes contrôles synthétiques )
18.1 Problématiques méthodologiques spécifiques
18.2 Études de cas
19 Les surrogates (critères de substitution)
21 Les analyses poolées , les méta-analyses
22 Les comparaisons indirectes en remplacement d’études « head to head » manquantes
Une approche d’emprunt de données à des groupes contrôles historiques a été utilisée dans une étude de preuve de concept du secukinumab dans la spondylarthrite ankylosante chez l’adulte [195] . Dans l’essai randomisé versus placebo, 24 patients ont été inclus dans le groupe secukinumab et seulement 6 dans le groupe placebo (randomisation 4:1). Le critère de jugement principal était le pourcentage de patients ASA20 à la semaine 6.
Le taux de réponse ASAS20 sous placebo a été estimé en empruntant les données de 533 patients issus de 8 précédents essais versus placebo dans la spondylarthrite ankylosante. Pour tenir compte de l’hétérogénéité entre les groupes contrôles, les données empruntées aux groupes contrôles historiques ont été sous pondérées par la méthode et correspondes à l’équivalent de 43 patients.
L’utilisation de cette information conduit à l’utilisation d’un apriori informatif dans l’estimation bayésienne du taux de réponse sous placebo correspondant à une distribution beta de paramètre 11 et 32. Pour le groupe secukinumab, l’apriori on informatif correspondait à une distribution beta de paramètre 0.5 et 1.
Les résultats suivants ont été obtenus conduisant à une conclusion positive de l’essai
Il apparait que l’emprunt d’information fait passer l’estimation du taux de réponse de 16.7% à 24.5%, changement en défaveur du traitement testé.