1 Objectifs, démarche mise en œuvre
2 Fondamentaux et principes de base considérés
2.2 Apports et intérêt de la méthodologie classique
2.3 Limites des raisonnements mécanicistes, medical reversals
2.4 Éthique , intégrité scientifique et open science
2.5 Vérificationnisme
3 Définition et classification des nouvelles « méthodologies »
4 L’acceptabilité des méthodologies « moins-disantes »
5 Retour des premières utilisations de nouvelles méthodologies
6 Évaluation des revendications de bénéfice clinique d’un nouveau traitement
7 Les real world evidences (RWE )
8 Les études observationnelles
9 L’approche d’émulation d’un essai cible
15 Les essais combinés (« sans couture », seamless )
16 Études mono-bras (non comparative)
17 Études à contrôle externe (groupes contrôles synthétiques )
19 Les surrogates (critères de substitution)
21 Les analyses poolées , les méta-analyses
22 Les comparaisons indirectes en remplacement d’études « head to head » manquantes
Compte-tenu des limites des extrapolations théoriques à partir des mécanismes d’action et des études exploratoires ou explicatives, la méthodologie « classique » s’inscrit pleinement dans une approche de vérificationnisme par les faits et uniquement les faits. L’hypothèse spéculative qu’un nouveau traitement pourrait avoir un intérêt clinique en raison de son mécanisme d’action est vérifiée dans la réalité à l’aide de données expérimentales observées. La conclusion définitive sera objective, faite à partir de résultats issus de données réelles, effectivement observés, s’affranchissant ainsi de tout caractère subjectif (spéculation, espoirs ou croyance) ou théorique.
Une partie des nouvelles propositions méthodologiques repose sur des techniques d’emprunt d’information, comme l’inférence bayésienne par exemple. Dans ces approches les résultats proviendront à la fois des données objectives observées, mais aussi du résultat supposé par l’investigateur qui est injecté dans le calcul du résultat. Cette insertion d’information a priori peut être purement arbitraire (ce que pré suppose l’investigateur sur l’effet du traitement) ou être basée sur de premiers résultats (et dans ce cas s’apparente à une démarche de méta-analyse). Si de l’information arbitraire est utilisée, ces nouvelles « méthodologies » dérogent au principe du vérificationnisme et déguisent en résultats apparemment factuels de simples valeurs arbitraires.