La réponse à cette question a fait l’objet de recommandations par plusieurs sociétés savantes.
L’administration d’un vaccin ARNm contre la COVID-19 est contre-indiqué en cas de réaction anaphylactique sévère confirmé ou fortement suspectée suite à la première dose d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19 ou à l’un de ses composants (y compris le polyéthylène glycol (PEG) et le polysorbate en raison d’hypersensibilités croisées potentielles avec les PEG) [1]. Une réaction anaphylactique se définit comme « une réaction d’hypersensibilité systémique, sévère et potentiellement fatale, survenant brutalement suite à l’exposition à un allergène » [2]. Ces réactions surviennent en quelques minutes à quelques heures et associent à des degrés divers une éruption à type d’urticaire, un gonflement des muqueuses, une atteinte respiratoire, une hypotension artérielle voire des troubles digestifs. Elles sont classées en 4 grades (classification de Ring et Messmer). On parle de réactions sévères pour les grades II et plus : comportant une atteinte multiviscérale modérée (grade II) ou sévère (grade III) jusqu’à l’arrêt circulatoire et/ou respiratoire (grade IV) [1].
La vaccination peut avoir lieu sans l’avis d’un allergologue dans les situations suivantes [1,3] :
*La durée de surveillance recommandée après la vaccination est de 30 minutes.
Non.
Il n’a pas été observé au cours des essais de phase III de différences d’efficacité ou de tolérance chez les patients ayant un/des traitement(s) chronique(s). A l’heure actuelle la vaccination contre la COVID-19 est recommandée chez des patients sous traitements chroniques.
Pour rappel, les facteurs de risques individuels de développer une forme grave de la maladie sont les suivants : personne âgée, obésité, BPCO et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète de type 1 et 2, insuffisance rénale chronique, cancers récents de moins de trois ans, transplantation d’organe solide et de cellules souches hématopoïétiques et trisomie 21 [4].